Gumiho |

À en croire les contes coréens, un renard qui vit mille ans se métamorphose en Kumiho mais, qu’advient-il quand l'une d'elles s'appareille à l'homme ? Rare sont ceux n'ayant jamais eu vent de la légende du renard à neuf queues. Toutefois, je me souviens d'une enfance ou cette renarde à neuf queues me prenait dans ses bras dans une étreinte maternelle. J'avais été bercé à travers ses mélodies et ses fables, elle faisait de moi d'un demi-Kumiho, à la fois humain et divinité.

Je n'aurais sans doute pas dû la croire, mais elle ne m'avait encore jamais menti. Sans doute avait-elle fait de moi une légende pour masquer la vérité, je n'étais qu'un simple hybride, tout comme elle.

En toute réalité, ma mère était une hybride renarde ayant eu une hybridation bien spéciale dans le sens où, celle-ci disposait de neuf queues. Cette dernière était devenue sauvage et avait été fécondée par son maître, d'où ma naissance. Inari, de son nom célèbre avait vécu de nombreuses années à mes côtés jusqu'à tomber subitement malade me laissant à peine âgé de 7 ans seuls, au fin fond d'une forêt qu'elle refusait que je quitte. Elle avait de nombreuses fois parler de malédiction celle-ci l'ayant finalement emportée.

Mais voilà, je mourrais de faim et prenais pour faute mon côté semi-humain. Pour moi, ma mère n'était pas morte, son esprit avait seulement rejoint le corps d'un renard qui à son tour, attendrait mille ans avant de pouvoir redevenir Kumiho.

J'avais découvert le monde des humains en quittant les bois, me faisant rapidement remarquer de par mon âge et mais attribue de jeunes renardeaux. De là, encore jeune, je ne compris pas pourquoi l'endroit où on m'avait emmené dégageait autant de mélancolie. Je répétais sans cesse être un Kumiho, beaucoup se fichaient de moi, maintenant je n'étais plus qu'un animal de compagnie, comment ça ?

Les cages étaient étroites et la nourriture bien différente de celle que ma mère me ramenait autrefois. Dans ma prison, j'avais aperçu et entendu de nombreuses choses, certain mi humain mi-animal étaient échangés contre des morceaux de papier et repartaient avec un humain une laisse au cou, où allaient-ils tous ?

Mon jeune âge attirait de nombreux regards et mon désir de savoir ne faisait qu'accroître. Je me vendais, disant de moi que ma mère était un renard à neuf queues, que j'étais un semi-Kumiho. Je ne sais pas si cela les intéressais mais, mes deux queues me permettaient d'affirmer ce que je croyais être vrai.

Un jour, un homme s'était finalement intéressé à moi. Il m'avait donné la possibilité de m'exprimer, je lui racontais alors les légendes que me contait autrefois ma mère puis, ma naissance. Celle-ci avait raconté avoir aimé un homme car, au bout de 10 ans de loyauté, un Kuhimo pouvait devenir humain.

Soit, celui-ci me prenant à mon propre jeu, il me promit qu'avec lui, je deviendrais un Kumiho entièrement. Excitée à l'idée de laisser mon sang mi humain de côté, je l'avais tout simplement suivie comme les autres.
J'étais fidèle et en échange il me donnait de nombreux foies à manger, ce dernier disait que si un Kumiho mangeait mille foies humains, ce dernier aurait la possibilité de devenir humain mais, si un Kumiho mangeait mille foies de renard, celui-ci deviendrait Kuhimo entièrement - si celui-ci ne l'était pas déjà.

Je me faisais embobiner mais, mon désir de devenir Kuhimo était plus fort. Il faut dire que mon maître en avait de la chance... j'étais là à le servir sans jamais rechigner... Ou peut-être une fois ou sa fille avait décidé de me prendre pour sa poupée puis des années plus tard son jouet sexuel, à ce moment là... je ne me plaignais par car, quand j'étais en rûte, elle était toujours là pour "s'occuper de moi".

En 11 ans, j'avais mangé beaucoup de foie de renard (qui était en réalité des foies de lapin) mais, ne sachant ni-lire, ni écrire, ni compter... les années passaient ou mon maître me disait « Tu auras bientôt ce que tu souhaites » je le croyais bien évidemment même si celui-ci commençait à changer peu à peu, me forçant à participer à ses nouvelles "magouille" au marché noir.

Mais voilà, dénoncé par on ne sait qui, celui-ci se fit arrêter par les autorités, une vie d'humain asservi l'attendant sagement... Pour ce qui était de mon cas, je venais d'avoir 18 ans et mes yeux étaient empilent de larmes. Les jours passaient sans que je ne pusse-ce manger mes foies, mon cycle avait été brisée... j'étais de retour dans l'animalerie que je n'avais pas foulée depuis 12 ans.

Kyûbi est un jeune hybride disposant de plusieurs attributs rappelant ses origines animal. Contrairement à nombre de ses congénères, ce dernier ne dispose que d’une seule paire d’oreilles, celle-ci étant animal. Par ailleurs, le jeune hybride dispose non d’une mais de deux queues garnies à la couleur dorée, rappelant ses origines de jeune renardeau.

Des canines et des ongles plus longs que la norme humaine, la capacité hybride de Kyûbi s’arrête là. Était né de l’union d'une hybride et d’un humain, ce dernier n’eut pas la chance d’avoir des sens développés comme l’ouïe ou encore l’odorat qui eux, lui sont totalement humains.

Son visage et encore celui de l’enfant qu’il était autrefois, ses traits rappelant souvent ceux d’un bambin. De grands yeux ronds à la couleur ambre, ceux-ci sont soulevés de sourcils épais qui pourtant ne choquent aucunement à son visage. Pour avoir une crinière, celui-ci en dispose d’une véritable. Ses cheveux blond étant particulièrement longs et épais, celui-ci les attaches souvent en queue de cheval, laissant deux mèches encadre son doux museau.

Kyûbi a l’apparence d’un homme à une exception près. Ayant un torse bien sculpter ainsi de ce qui fait de lui un mal dans le pantalon, souvent sait-on moquer de sa petite taille. En effet, l’hybride renard de 18 ans ne fait que’1 mètre 50.

Par ailleurs, son corps ne montre aucune marque de maltraitance. Il ne dispose d’aucun tatouage, d’aucun piercing. Vestimentairement celui-ci reste simple bien qu’il ai une certaine préférence pour les vêtements ample, surtout ceux rappelant les moines japonais.